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Principe de la fluorimétrie

Lorsque l’on excite par une source lumineuse du domaine de l’infrarouge au proche ultraviolet un composé organique ou minéral, il y a absorption d’une fraction de l’énergie incidente puis réémission d’une fraction de la lumière à une longueur d’onde supérieure, l’autre partie est convertie en énergie interne.

Les composés fluorescents ont la capacité de réémettre quasi-instantanément cette lumière. Pour ce type de composés, la fluorimétrie est une méthode sélective et très sensible permettant de nombreux dosages, l’intensité de fluorescence étant proportionnelle à la concentration de l’analyte.

Bien que nombreuses, toutes les molécules ne sont pas fluorescentes. Les plus sensibles sont les molécules cycliques, rigides et ayant des liaisons π.

Concernant le fonctionnement d’un fluorimètre, la lumière émise par la source traverse le monochromateur d’excitation afin de sélectionner une bande fine de longueur d’onde que l’on choisie pour exciter la molécule. La fluorescence émise par l’échantillon est recueillie perpendiculairement au faisceau incident (observation sous un angle de 90° ou 135°). Le monochromateur d’émission permet de sélectionner la longueur d’onde de mesure et la radiation sélectionnée atteint ensuite le détecteur. Il faut donc utiliser des cellules de mesure en quartz transparentes sur les 4 faces.

Publié le 1 octobre 2019

Mis à jour le 20 juin 2023